La traction animale s’illustre dans les trois domaines de la durabilité
Au sommet de la terre à RIO en 1992 plus de 174 pays ont reconnu la nécessité d’un développement durable pour satisfaire les besoins des générations actuelles sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs. Les signataires se sont engagés à respecter 27 principes. A partir de ces principes il a été établi que la durabilité d’une action s’évalue par son efficience économique, son équité sociale et son respect de l’environnement.
Il se trouve justement que la traction animale répond particulièrement bien à ces exigences :
Écologiquement saine
Être vivant intégré à son milieu l’animal préserve :
- la qualité des sols, de l’air et de l’eau, des produits,
- la biodiversité,
- les énergies et ressources non renouvelables.
Économiquement viable
Être vivant rustique et efficace l’animal permet :
- la mise en valeur des surfaces petites et difficiles,
- la pluriactivité
- l’autonomie financière (faibles investissements),
- l’installation et la transmission sans emprunt,
- une agriculture « énergétiquement sensée » avec un bilan énergétique positif.
Socialement équitable
Être vivant compagnon de l’homme, l’animal favorise :
- la qualité de vie, de travail,
- les relations producteurs-consommateurs,
- le maintien des emplois en zone rurale,
- une agriculture équitable pour tous les peuples.